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L'ÉQUILIBRE APRÈS UN AVC

Dernière mise à jour : 24 sept. 2020

Après un AVC, il est fréquent d’avoir des difficultés persistantes de mobilité. La conséquence la plus habituelle et la plus visible est une hémiplégie, plus ou moins sévère après la réadaptation. L’hémiplégie peut entrainer un manque de réflexe ainsi que des déficits sensoriels qui peuvent altérer l’équilibre. Toutefois, ce manque d’équilibre n’est pas une fatalité, il peut être amélioré par des exercices d’équilibre simulant les gestes de la vie quotidienne.


Que ce soit pour tenir une position (assis, debout), changer de position ou pratiquer des activités telle que faire son hygiène, l’équilibre est essentiel dans la vie de tous les jours.


Cette perte de la fonction de la moitié du corps ainsi que les muscles plus faibles rend non seulement l’équilibre précaire mais aussi la marche asymétrique, avec une vitesse de marche plus lente.


La plupart des survivants d’un AVC peuvent remarcher, avec ou sans canne; les autres utilisent un fauteuil roulant. Plusieurs sont donc confrontés à des troubles de la marche et de l’équilibre. Quel est le risque? Existe-t-il des solutions?



Le risque majeur de tels troubles d’équilibre et de la marche est le risque de chutes qui peut avoir des conséquences physiques graves mais aussi des conséquences psychologiques. Au delà du risque de se blesser, une chute peut entrainer une peur de chuter. Ces appréhensions peuvent amener une diminution des activités et par le fait même un déconditionnement physique engendrant de nombreux autres problèmes en plus d’accentuer les difficultés à la marche. Afin de sortir de ce cercle vicieux il devient nécessaire de pratiquer régulièrement une activité physique.


Nous savons qu’après un AVC, votre façon de marcher peut être très différente et certains facteurs peuvent également limiter votre capacité à la marche tels que : essoufflement, spasticité, fatigabilité, faiblesse musculaire, douleur, tremblements.


Afin d’améliorer ces facteurs, la distance parcourue, la vitesse ainsi que la stabilité, il est indispensable de marcher régulièrement.


Les recommandations actuelles sont une marche d’au moins 30 minutes, trois fois par semaine.


Évidemment, il est possible de ne pas être en mesure de marcher 30 minutes mais le but de l’entraînement est de progresser. C’est avec beaucoup de répétitions que cela deviendra plus automatique et facile.


Si la pratique d’activité physique régulière est primordiale pour optimiser l’autonomie, elle est par conséquent importante dans l’amélioration de sa qualité de vie!


Source : Kathleen Doyon-Gagné, Kinésiologue

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